Étape 1 : Avoir le (bon) matériel

À moins de vouloir faire son méchoui comme Bob Le Chef dans une poubelle, vous aurez probablement besoin de louer votre matériel. Une cuve métallique de qualité et un tournebroche fonctionnel sont vos essentiels.

Étape 2 : L’art de savoir embrocher

Ce n’est pas pour rien que c’est un métier! Demandez donc à votre boucher, il est passé maître dans cet art… et si l’agneau tombe dans le feu, c’est lui que vous pourrez blâmer. S’il vous est impossible de convaincre le beau-père de faire appel à un professionnel, amenez-lui un peu de broche fine, cela aidera à fixer les pattes, question de limiter les dégâts.

Étape 3 : Préparer la marinade

Avant de faire griller notre beau cochon, on badigeonne l’intérieur avec une marinade sèche, composée de sel et d’épices de notre choix. Attention : si l’on tient mordicus à arroser la viande en cours de cuisson, on oublie l’huile, le beurre et autre corps gras, qui la feront brûler. Entre deux gorgées, on peut arroser d’une bière ou même d’une boisson gazeuse comme le coca-cola. Si vous vous sentez exotique, prenez du Dr Pepper! 

Aussi, vous pouvez bien saler la viande et l’arroser tout au long de la cuisson avec une vinaigrette chermoula (surtout pour l’agneau) : gingembre frais, coriandre fraîche, paprika doux, cumin en poudre et huile d’olive. L’astuce no 1 d’Alexis (ou comment se faire un pinceau aromatisé): Prenez un bâton… (idéalement en métal) et attachez-y un bouquet de romarin. Ça fait un beau pinceau à utiliser pour badigeonner la bête.

Étape 4 : Les règles de cuisson

Voici une règle toute simple pour une température de cuisson optimale : la quantité de charbon de bois nécessaire correspond au double du poids de la viande. Dans la cuve, on place les morceaux de charbon en les concentrant aux endroits où l’animal est le plus charnu. Logique! Et si l’on veut faire du zèle ou impressionner matante Ginette, on se munit d’un thermomètre et on suit ces directives : 

Bœuf, veau, agneau ou sanglier : 
pour un contre-filet de bœuf ou du veau, on peut cuire à 63°C pour une cuisson médium, et à 60-65°C degrés pour une cuisson saignante. Et pour une fesse ou une cuisse, à 70°C c’est bien! 

Porc : 68-70°C (rosé-bien cuit)

Volaille : 70-74°C

Étape 5 : Le temps de cuisson

On compte une quinzaine de minutes par kilo. Sachant qu’un kilo équivaut à 2,2 livres, et qu’une calculatrice vaut environ 10 $, pas d’excuses, cette fois, si on se trompe dans les chiffres! Et n’oubliez pas qu’il faut tourner la broche tout ce temps (si le concours de château de sable vous tente davantage, louez un tournebroche électrique.)

… Et combien de personnes pour un agneau?

It’s easy, count on one pound bone-in per person. Remember, you’ve got a brand-new calculator!

Everything is going perfectly – your roasted pig (or lamb) is finally ready and the smell is mouth-watering. But then Aunt Ginette slips on Leo’s Frisbee and slides straight into your delicious roast, taking it with her as they roll dangerously fast towards the lake. Before your famous family gathering has gone up in flames, it might be time to think of a caterer, and find his phone number quickly!