L’automne, ce n’est pas la fin des haricots, mais le début des champignons! Chez Robert Alexis, on affectionne particulièrement la chanterelle, ou girolle, un champignon de la famille des Cantharellaceae. Mais évitons d’en perdre notre latin et contentons-nous de retenir ceci : la chanterelle est aussi savoureuse que polyvalente et abondante. Et en plus, elle se conserve!

La chanterelle est effectivement abondante au Québec, où on peut la cueillir jusqu’au mois d’octobre dans les forêts mixtes et les forêts d’épinettes. Formée d’un pied coiffé d’un chapeau convexe en forme d’entonnoir jaune orangé, la chanterelle est assez mignonne. Mais méfiez-vous : elle ressemble à s’y méprendre à la fausse girolle, dont le goût est fade, ou pire, au clitocybe lumineux, qui est toxique.

Ferme, charnue, poivrée et légèrement fruitée, la chanterelle se prête à toutes sortes de recettes. Grillée ou poêlée, elle accompagne merveilleusement bien le poulet, le veau et le lapin de même que les poissons à chair blanche. En deux temps trois mouvements, elle transforme une petite pâte ordinaire ou une omelette banale en un plat raffiné. Selon certains, elle aurait même des vertus anti-cholestérol et anti-cancer! Bref, on serait fous de s’en passer.

Nettoyez les chanterelles en les brossant délicatement.

Faites-les sauter dans une petite quantité d’huile avec un peu de sel pour qu’elles rendent leur eau.

Laissez-les refroidir sur une plaque trouée au frigo pour bien les égoutter. 

Glissez-les dans des sacs refermables en prenant soin d’éliminer le plus d’air possible et de les comprimer.

Faites-les congeler.


Un vrai produit du terroir à portée de la main. Profitez-en!